Noémie, infirmière puéricultrice, veille sur la santé des tout petits

Votre métier en quelques mots ?

En tant qu’infirmière puéricultrice au sein de la PMI, j’accomplis plusieurs missions. Je réalise tout d’abord les bilans de santé des enfants au sein des écoles maternelles. Il s’agit principalement d’actions de dépistage (visuel, auditif, langage, vaccinations, etc.) et de prévention.

Je participe également à l’évaluation des demandes initiales d’agrément des assistantes maternelles, ainsi qu’à leur réévaluation, tous les cinq ans. L’évaluation est standardisée avec une grille à respecter sur le logement, la prise en charge de l’enfant, les connaissances sur la petite enfance, l’alimentation, le sommeil, etc. Je mène aussi cette évaluation pour les assistantes familiales.

Enfin, j’assure des consultations de puériculture, seule ou avec le médecin, pour suivre le développement de l’enfant (examens obligatoires, vaccination). Les familles peuvent venir directement à la PMI ou nous être orientées par la maternité. Enfin, je peux être amenée à effectuer du suivi à domicile pour la surveillance d’un poids, l’aide à l’allaitement ou encore le soutien à la parentalité.

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Qu’aimez-vous dans votre métier d’infirmière ?

J’aime particulièrement la variété de mes missions et l’autonomie qui m’est laissée. J’ai certes des missions imposées à accomplir, mais je suis libre d’établir mon planning à la semaine comme je l’entends.

Par ailleurs, ce travail auprès des familles, le soutien et l’accompagnement que nous leur proposons est particulièrement gratifiant, surtout lorsque nous pouvons observer l’évolution des enfants.

Enfin, j’apprécie de mener des actions de prévention collective et de travailler avec les partenaires locaux (maternité, crèche), ainsi qu’avec notre équipe (médecin, sage-femme, assistante sociale).

Quel est votre parcours ?

J’ai effectué mes études au sein d’un Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) pendant trois ans, avant de poursuivre avec une année de spécialisation à l’école de puériculture. J’ai ensuite travaillé sept mois en pédiatrie, au Centre hospitalier (CH) de Mâcon.

Puis j’ai postulé à la PMI, car j’y avais effectué un stage pendant mon école de puériculture. J’avais apprécié ce temps d’accompagnement, de conseil, au plus près des familles, davantage que les gestes techniques.

Je suis arrivée à la PMI en tant que contractuelle avant de passer le concours de la fonction publique territoriale en février 2021. J’aurais pu rester contractuelle, mais je souhaitais devenir titulaire afin d’être ancrée dans le territoire, de pouvoir participer aux actions collectives et créer des liens de confiance avec les familles ainsi qu’avec les partenaires.

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Comment voyez-vous évoluer votre carrière au sein de la fonction publique ?

Pour le moment, j’ai prévu de rester sur mon poste, mais si je le souhaite, je peux évoluer en devenant cadre de santé, pour remplir davantage des fonctions managériales.

Un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite exercer ce métier ?

Il faut aimer l’autonomie, savoir être à l’écoute et être ouvert d’esprit. Il faut aussi aimer écrire (les agréments, les signalements). Ce métier est très enrichissant dans ces différentes missions. On ne s’ennuie jamais !