Stéphanie, aide-soignante au CH de Libourne, au plus près des patients

Laure Martin
DOSSIER : Travailler dans la santé et le soin

Présidente de la Fédération nationale des associations d’aides-soignants (FNAAS), Stéphanie Crozat exerce ce métier depuis 24 ans au centre hospitalier de Libourne (Gironde), aujourd’hui en médecine interne. Une profession qu’elle a choisie pour sa relation aux autres.

Stéphanie, aide-soignante

Quelles sont vos missions au quotidien ?

Comme son nom l’indique, l’aide-soignante assure à la fois une fonction d’aide et de soins auprès de personnes fragilisées, c’est-à-dire âgées, malades ou en situation de handicap physique et/ou mental. Mon rôle est de les suppléer dans leurs actes de la vie quotidienne pour se laver, manger, se mobiliser.

Je prodigue certains soins et surveille l’évolution de leur état de santé. Je suis aussi amenée à préparer les patients pour leurs examens et j’assure un rôle de coordination avec les infirmiers sur les différentes étapes de la prise en soins. Je joue également un rôle d’accompagnement et de soutien des familles et des patients, un rôle d’écoute, de réassurance. Pour toutes mes missions, je travaille et je collabore avec une équipe pluriprofessionnelle.

Qu’aimez-vous dans votre métier d’aide-soignante ?

J’aime ce métier, car il est particulièrement riche dans sa relation à l’autre ainsi que dans le service et l’aide que je peux apporter aux personnes prises en charge. J’apprécie aussi le travail en équipe.

En surveillant l’état de santé du patient, je joue un rôle en responsabilité. Les aides-soignants représentent, selon moi, les premiers acteurs d’alerte en cas de problème de santé chez un patient, car nous sommes en permanence à leurs côtés.

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Quel est votre parcours ?

J’ai commencé une formation d’infirmière en 1996 à la Croix-Rouge à Bordeaux. À l’issue de la première année de formation, j’ai fait le choix d’arrêter mes études pour devenir aide-soignante car j’aimais la relation à l’autre et le sentiment d’utilité qu’il procure. Je craignais de perdre ces valeurs en devenant infirmière, parce qu'elles sont moins en proximité. J’ai commencé par exercer en maison de retraite, de nuit.

Puis, j’ai fait un peu d’intérim avant d’intégrer l’hôpital de Libourne en 2000, d’abord au sein de l’Ehpad pendant sept ans, puis dans différents services (gastroentérologie, orthopédie, neurologie, cardiologie). Désormais, je travaille au sein de la médecine interne, en néphrologie.

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Pourquoi choisir le service public ?

Mes parents travaillaient en tant qu’infirmiers à l’hôpital de Libourne, situé à proximité de chez moi, tout comme mes grands-parents. Leur carrière a nécessairement influencé mon choix, en sachant que lorsque j’étais plus jeune, je recherchais une sécurité d’emploi, ce qu’a pu m’offrir le CH de Libourne.

On ne peut pas faire ce métier sans aimer la relation à l’autre

Comment voyez-vous évoluer votre carrière au sein de la fonction publique ?

J’apprécie exercer en médecine interne, mais peut-être que d'ici à quelques années, j’aimerais découvrir la psychiatrie ou les soins palliatifs puisque j’ai un diplôme universitaire (DU) dans ce domaine. C’est principalement la pénibilité qui me ferait changer de service. Nous avons dix patients à charge chacun quotidiennement.

Le matin, nous devons faire les toilettes, apporter le petit déjeuner, débarrasser, refaire les lits. On nous sollicite de plus en plus, et le turnover est important au sein de la profession. L’organisation diffère en psychiatrie. Je ressens aussi un besoin de renouvellement constant. L’avantage de ce métier, c’est qu’il est riche et nous offre de nombreuses opportunités en changeant de service, donc d’équipes, de protocoles, etc.

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Un conseil à donner à quelqu’un qui souhaite exercer ce métier ?

Il faut aimer l’autre et la différence, car on travaille en pluridisciplinarité, donc en équipe. Concernant les patients, nous sommes confrontés à des populations très différentes en termes d’âge, de pathologies, de cultures. Il faut savoir s’adapter, être à l’écoute. On ne peut pas faire ce métier sans aimer la relation à l’autre.

Aide-soignant

  • Fonction publique : hospitalière
  • Catégorie : B
  • Filières : soins et médico-technique
  • Salaire : consultez les grilles indiciaires

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