Aide-soignant : 3 avantages à intégrer la fonction publique hospitalière
Pourquoi intégrer la fonction publique hospitalière quand on est aide-soignant ? Quels sont les avantages à y exercer ? Quelles sont possibilités d’évolution de carrière, de mobilité ? Le point avec Perrine Cainne, directrice de l’Organisation au sein du Pôle Ressources Humaines du CHU de Bordeaux.
Depuis le Ségur de la santé (2020), les aides-soignants ont intégré la catégorie B de la fonction publique hospitalière.
Ils ont ainsi vu leurs grilles indiciaires revalorisées. Exercer le métier d'aide-soignant au sein de la fonction publique présente aussi d’autres avantages.
Sécurité de l’emploi et mobilité dans la fonction publique hospitalière
« Chaque établissement met en place sa propre politique de recrutement », indique Perrine Cainne, directrice de l’Organisation au sein du Pôle Ressources Humaines du CHU de Bordeaux.
« Néanmoins, les aides-soignants peuvent tout à fait être recrutés en qualité de fonctionnaires, ce qui présente de nombreux avantages. »
Parmi eux : la sécurité de l’emploi, mais aussi les possibilités de mobilité.
« Lorsqu’on est fonctionnaire, il est possible d’être détaché au sein d’une autre structure », précise-t-elle.
Lorsqu’on est fonctionnaire, il est possible d’être détaché au sein d’une autre structure
« C’est peut-être plus rare pour les aides-soignants. Néanmoins, au sein des Groupements hospitaliers de territoires (GHT), dans le cadre d’un projet particulier ou pour répondre à un besoin, avec l’accord de la structure et de l’agent, il est tout à fait envisageable de prévoir une mise à disposition. »
Ils peuvent aussi, comme tout fonctionnaire, jouir de la possibilité de prendre une disponibilité.
« Le statut de fonctionnaire offre une souplesse à l’intérieur d’un cadre sécurisé », insiste Perrine Cainne.
Aide-soignant : offres d'emploi
Des missions variées en fonction des services hospitaliers
Par ailleurs, la multiplicité des services hospitaliers offre à l’aide-soignant une diversité de missions à remplir au cours de sa carrière.
« Les aides-soignants vont généralement avoir des missions classiques en lien avec leur métier », explique Perrine Cainne.
« Mais ils peuvent évoluer ou changer, en fonction des prises en charge et des typologies de patients au sein des différents services. Les différences sont par exemple importantes entre la chirurgie et un service de médecine plus classique. »
La multiplicité des services hospitaliers offre à l’aide-soignant une diversité de missions
C’est le cas aussi pour les aides-soignants travaillant par exemple dans le secteur de l’imagerie.
« Ils ne vont pas effectuer le même travail qu’un soignant dans un service d’hospitalisation », précise-t-elle. Idem dans les services de consultations ou en ambulatoire.
Pour permettre cette diversité de missions, les cadres doivent encourager la mobilité de leur agent.
« Nous diffusons cette idée au sein du CHU », fait savoir Perrine Cainne.
« Il peut être difficile pour les cadres de voir partir les bons agents, mais il s’agit d’une volonté des agents de ne pas effectuer toute leur carrière au sein d’un même service. C’est d’ailleurs un gage pour acquérir de nouvelles compétences. »
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Aide-soignant : une possibilité d’évolution de carrière et de formation
Chaque établissement met également en place sa propre politique en termes d’évolution professionnelle.
Néanmoins, au sein de la fonction publique hospitalière, les établissements sont enclins à investir dans la formation « tout au long de la vie » de leurs agents, notamment des aides-soignants.
« Il est également possible de les orienter vers des formations plus structurantes et diplômantes, notamment des Diplômes universitaires (DU), afin qu’ils puissent devenir référent », précise Perrine Cainne.
Enfin, ils peuvent aussi changer de profession, par le biais de la promotion professionnelle, les aides-soignants ayant en majorité tendance à s’orienter vers le métier d’infirmier voire d’auxiliaire de puériculture.
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