L’Enssib forme les conservateurs et les bibliothécaires d’Etat
L’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, Enssib, est un établissement lyonnais qui accueille des cadres d’État mais aussi des étudiants en master. Il abrite également un laboratoire de recherche sur l’histoire du livre.

© ENSSIB
Qu’est-ce que l’Enssib ?
Créée en 1963 sous le nom d’École nationale supérieure des bibliothécaires (Ensb), l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, l’Enssib, possède plusieurs facettes. Grande école du service public, elle forme à Lyon (Rhône) les conservateurs et bibliothécaires d’Etat qui intègrent l’établissement sur concours. Elle est également un établissement universitaire spécialisé, qui délivre des diplômes de master.
Tout au long du parcours professionnel de l’étudiant et/ou de l’agent, l’Enssib propose des formations diverses, sur place et à distance, des parcours labellisés, ainsi que des validations des acquis de l’expérience (VAE).
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Quelle formation à l’Enssib ?
Les conservateurs suivent un cursus de 18 mois, qui comprend le tronc commun de l’INSP et un stage de six mois. A l’issue, ils peuvent travailler :
- à la Bibliothèque publique d’information et la Bibliothèque nationale de France (BNF)
- dans les bibliothèques d’université
- dans les établissements parisiens
- ou encore dans les bibliothèques municipales classées.
Les bibliothécaires sont formés durant 6 mois et ont accès à de nombreux débouchés : responsable de site, chargé du développement des publics, responsable de la formation des usagers, responsable de pôle documentaire, gestionnaire de collections, etc.
Les deux filières réunissent une quarantaine d’élèves, auxquels s’ajoutent 165 étudiants en master. L’école délivre en effet un master avec trois mentions possibles : « Sciences de l’information et des bibliothèques », « Histoire, civilisation, patrimoine », « Pratiques et méthodes en Humanités numériques ».
« Les étudiants de master bénéficient de l’environnement d’une grande école », souligne Florence Salanouve, directrice de la valorisation de l’Enssib. L’école propose aussi aux professionnels des bibliothèques et des services de documentation un diplôme d’établissement, accessible à distance, de « cadre opérationnel des bibliothèques et de la documentation ».
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L’Enssib, une école à la pointe des enjeux de l’information et des données
« L’Enssib est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, ce qui permet à l’école d’être au carrefour de plusieurs communautés », reprend Florence Salanouve. Elèves fonctionnaires, étudiants et aussi chercheurs se croisent sur le campus.
L’Enssib abrite en effet un laboratoire de recherche sur l’histoire du livre. L’école propose aussi un important catalogue de formation continue et a accueilli plus de 1 200 stagiaires pour des modules de formation en 2024. Depuis cette même année, l’Enssib se positionne sur les enjeux informationnels des secteurs public et privé. « Nous voulons faire valoir notre expertise sur tous les enjeux d’utilisation des données et de responsabilité numérique. Nous préparons un diplôme d’établissement sur la gouvernance des données », explique Florence Salanouve. L’école souhaite aussi se positionner sur le sujet de l’IA, qui transforme le métier de bibliothécaire.
L’Enssib, une école tournée vers un large public
L’équipe de l’Enssib s’est lancée dans la toute nouvelle aventure du podcast « Déclic public », lancé par le Réseau des écoles de service public (RESP). Une autre façon de faire connaître les métiers des bibliothèques, de la documentation et de l’information à un large public. L’école communique sur ses actions tout au long de l’année en organisant des colloques, séminaires, rencontres, journées d’études…
Elle est aussi tournée vers le grand public et participe au festival de littérature et de cinéma policiers « Quai du polar », à Lyon. L’établissement est signataire de la charte « Sciences et société », qui l’engage à développer sa politique en faveur des sciences participatives et à contribuer à des actions de diffusion et de médiation scientifique.
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