Killian : « Comment j’ai réussi le concours d’officier de gendarmerie »

Diplômé d’un master de Sciences Po de Strasbourg, avec une spécialité géostratégie, défense et sécurité internationale, Killian Thomas-Jacquèmes a orienté son parcours post-bac dans le but d’intégrer l’armée.

Préparer le concours avec les rapports du jury

Il commence à préparer le concours d’officier de gendarmerie universitaire, qui s’adresse aux titulaires d’un bac +5, à partir de sa deuxième année de licence. Pour connaître les épreuves, il a lu l’ensemble des rapports des jurys des précédentes années. Ce sont des documents publics, disponibles sur le site du ministère de l’intérieur. « Ils renseignent sur les atouts des meilleures copies et les fautes à ne pas commettre. Cela m’a servi dès le début de ma préparation au concours », souligne le lieutenant, qui poursuit actuellement sa deuxième année à l’Académie militaire de la gendarmerie nationale.

Comment bien préparer l’écrit du concours d’officier de gendarmerie ?

Les rapports du jury insistent notamment sur l’importance de la forme pour l’épreuve de culture générale, qui centralise un certain nombre de connaissances dans une dissertation sur un sujet de société et d’actualité. « Il ne faut surtout pas négliger l’introduction et la conclusion, et savoir dérouler une problématique dans un développement organisé en parties et sous-parties. La lisibilité et l’organisation de la copie, et donc de sa réflexion et ses idées, est très importante », appuie Killian Thomas-Jacquèmes.

Pour s’entraîner sur le fond des sujets de culture générale, le futur élève de l’académie militaire a puisé dans les annales des épreuves de l’Institut national du service public, de l’École nationale de la magistrature ou encore du concours de commissaire de police.

Les différentes épreuves du concours d’officier de gendarmerie

L’épreuve de la note de synthèse

L’épreuve de la note de synthèse doit être également rédigée sous forme de dissertation, mais avec un nombre limité de mots. « Le plus difficile pour moi a été de ne pas ajouter mes connaissances dans la note de synthèse. Elle doit vraiment se baser sur les données et les grandes idées du corpus qui nous est fournis », souligne Killian Thomas-Jacquèmes.

L’épreuve thématique

Le concours prévoit une épreuve thématique. Le candidat choisit entre le droit pénal, le droit public, les finances publiques, les sciences économiques et de gestion, l’histoire-géographie. Killian Thomas-Jacquèmes a choisi l’épreuve d’histoire-géographie. Il a préparé une centaine de fiches de révision.

Sans oublier de suivre l’actualité tout le long de sa préparation. « Les sujets qui sont donnés aux concours sont en lien avec l’actualité », souligne-t-il. La connaissance des enjeux actuels est aussi importante en vue de l’épreuve orale, qui se base sur un sujet de culture générale tiré au sort. En deuxième partie d’épreuve, le candidat doit répondre à des questions plus personnelles, montrer sa motivation pour la carrière qu’il s’apprête à embrasser.

L’épreuve de sport à ne pas louper !

Dans la préparation au concours d’officier de gendarmerie, le sport est une épreuve à ne surtout pas négliger. « Elle ne permet pas de décrocher le concours, mais elle peut nous le faire rater ! », soulève Killian Thomas-Jacquèmes. Natation, tractions, courses de vitesse et de demi-fond… « La préparation physique doit être anticipée plusieurs mois à l’avance », conseille encore Killian Thomas-Jacquèmes.