Clément : « J’ai préparé et réussi le concours de l’ENSP »

Qui est Clément Laudié ?

Clément Laudié a souhaité très jeune devenir policier, motivé par l’exemple d’une cousine qui exerce le métier. Cette aspiration guide son choix d’études, une licence de droit à Perpignan puis un master de droit privé à Paris, dans l’optique de préparer les concours. A la fin de son master 2 en 2023, il passe les concours de commissaire de police et de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) car les métiers de la justice l’attirent aussi. Mais entre la fin des écrits du concours de commissaire et avant le début des oraux, il réalise deux stages en commissariat, qui font définitivement pencher la balance en faveur de la voie professionnelle de commissaire.

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Ses conseils pour préparer le concours de l’ENSP

Réaliser des stages pour convaincre lors des épreuves orales

Ces premières expériences de stages n’ont pas suffi à convaincre les jurys des épreuves orales lors de ce premier essai. « À l’oral, on mesure vraiment la maturité attendue, il faut savoir faire des choix dans les mises en situation qui sont proposées, apprendre à les argumenter et les défendre », remarque Clément Laudié.

L’année suivante, il prépare à nouveau le concours de commissaire et fait le choix d’une prépa au sein d’une grande école parisienne. Il met à profit cette nouvelle année pour multiplier les stages, essentiels pour réussir les épreuves orales. « Le fait de faire des stages permet de défendre plus facilement son point de vue lors des mises en situation soumises à l’oral. Cela permet de se projeter dans la réalité d’un commissariat », détaille Clément Laudié.

S’aider des rapports des jurys pour préparer les épreuves écrites

En vue du concours de commissaire de police, il a aussi planché durant un an sur la préparation des épreuves écrites. Pour cela, il a lu les rapports des jurys afin de connaître leurs attentes et s’est imprégné des meilleures copies. Autant d’informations disponibles sur la fiche concours du ministère de l’Intérieur.

« La préparation que j’ai suivie nous a entraîné à la méthode pour créer un plan, qui peut être utilisée dans les différentes épreuves. À partir de cette base, il faut ensuite acquérir des connaissances sur le fond des sujets », explique Clément Laudié. Droit pénal et administratif, culture générale et aussi tests psychotechniques sont au programme des différentes épreuves.

« Les écrits valident les connaissances, et les oraux le savoir-être, résume Clément Laudié. Les épreuves orales constituent vraiment un moment de rencontre entre le candidat et le jury, où la personnalité du candidat compte. Il faut maîtriser son stress, rester soi-même, la philosophie est différente de celle des écrits ».

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Ne pas se censurer et bien s’organiser

Le futur commissaire a été admis au concours l’été 2024 et a intégré l’ENSP à la rentrée de septembre. Les cours s’appuient majoritairement sur la pratique et les mises en situation, ce qu’il apprécie. Son conseil à de futurs candidats au concours de commissaire de police ? « Il ne faut surtout pas se censurer ! Les concours font souvent un peu peur mais il faut croire en soi. Et pour s’y préparer. Il est indispensable d’avoir une bonne organisation et un bon équilibre entre les révisions, le sport, la vie privée, pour tenir sur la durée ».