Théo : « J’ai préparé le concours de l’IRA »

Comment avez-vous commencé à vous préparer au concours IRA ?

J’ai démarré quelques mois avant la date du concours de l’IRA et j’y ai consacré de très grosses journées, d’autant que je travaillais en même temps. J’ai utilisé le site Vie publique pour avoir des connaissances générales sur les institutions, le détail des réformes. J’ai aussi acheté des livres de fiches de révision sur les finances publiques, l’histoire européenne et tous les thèmes balayés par les concours.

Comment vous êtes-vous préparé aux spécificités de chaque épreuve ?

Il y a beaucoup d’informations en ligne et c’est ce qui m’a le plus aidé. Les rapports du jury sont extrêmement utiles car ils expliquent vraiment tout ce qu’il ne faut pas faire. Il y est détaillé ce qui est attendu et ce qui, au contraire, dérange les jurés. C’est littéralement la vraie consigne des épreuves, en plus de la note de cadrage, car c’est là que les attentes sont décrites.

Quels sont vos conseils pour les deux épreuves écrites ?

Pour le QCM, il faut s’entraîner. Le site de l’IRA donne accès aux anciens QCM avec les réponses. J’ai fait beaucoup de QCM blancs, en conditions réelles, dans un temps limité. Pour l’épreuve de cas pratique, j’ai consulté les annales et plusieurs copies parmi les meilleures qui sont disponibles en ligne, pour repérer le plan, la méthodologie et l’articulation des éléments. Pour cette épreuve, il faut aussi s’entraîner à la lecture rapide car le dossier comporte environ 30 pages. Il faut savoir les balayer pour retenir l’essentiel.

>> A lire aussi : Concours de la fonction publique – 10 règles de méthode à retenir  

Comment s’est déroulé l’entretien avec le jury ?

J’ai suivi un cursus atypique avant de passer le concours de l’IRA, puisque je suis diplômé d’un master de philosophie, d’une école de commerce, et j’ai une expérience professionnelle dans le privé. Je l’ai vécu comme une opportunité.

Lors de l’entretien avec le jury, celui-ci m’a interrogé sur mon passé professionnel, ce que j’avais fait et ce que je savais faire. Les jurés ont cherché avec leurs questions à mieux me connaître, comprendre pourquoi j’étais là, ce que je cherchais dans la fonction publique, ce que j’avais envie de faire, plutôt que de tester des connaissances spécifiques. Ils cherchent des personnes avec un projet, qui pourront s’intégrer dans un service.

Dans la perspective du concours de l’IRA, il y a un socle minimum de connaissances à avoir, et il s’apprend. Les QCM permettent d’ailleurs d’avoir une idée claire de ce qu’il faut connaître. Au-delà, il faut être curieux, approfondir certains points ou se renseigner sur d’autres même si cela ne sera pas directement utile pour le concours de l’IRA. La curiosité est importante car l’IRA ouvre sur un corps qui permet de la mobilité et de tester une diversité de postes.