Ingénieurs : 16 % des jeunes ingénieurs veulent travailler dans la fonction publique

Le virage, entamé avec la crise de la pandémie de la Covid-19, se confirme : la fonction publique séduit désormais les ingénieurs.

La fonction publique connaît un regain d’intérêt chez les ingénieurs

Certes, les étudiants et jeunes diplômés restent globalement plus attirés par le secteur privé que par le secteur public : 62 % d’entre eux affirment ainsi vouloir travailler dans le privé. Pour autant, ils sont désormais 16 % à vouloir intégrer le secteur public, et même 21 % chez les moins de 25 ans. La crise est passée par là : les concours d’ingénieur, qui jusque-là les faisaient fuir, apparaissent désormais comme une des voies d’entrée vers l’emploi.

Des ingénieurs en quête de sens…

Les ingénieurs qui font le choix du public ne le font pas pour des raisons financières, les rémunérations par l’Etat ou les collectivités étant presque toujours bien moins intéressantes que celles proposées par les entreprises privées. « Ce choix d’orientation vers le public semble principalement porté par la volonté de servir l’intérêt général et se sentir utile au quotidien », souligne l’étude.

De fait, lorsqu’on leur demande quels sont les motifs qui les poussent ou les ont poussé à s’orienter vers le public, les ingénieurs en poste répondent à 75 % la volonté de servir l’intérêt général et à 60 % le souhait de se sentir utile au quotidien. Les étudiants et jeunes diplômés mettent également en avant ces critères, mais de manière moins prégnante : 58 % répondent « l’intérêt général » et 40 % « le sentiment de me sentir utile au quotidien ».

… de sécurité,

Chez les plus jeunes, la sécurité de l’emploi devient un critère extrêmement prégnant (50 %), en augmentation par rapport à l’an dernier (+19 points). La fonction publique, dans ses trois versants (Etat, Territoriale et hospitalière) est en effet la garantie d’un emploi à vie.

Elle offre aussi, à ceux qui souhaitent évoluer, de très nombreuses perspectives en termes de mobilité et d’évolution, allant jusqu’à proposer de très nombreuses formations pour ceux qui veulent gravir les échelons.

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… et d'une qualité de vie au travail

Les ingénieurs n’ont depuis la pandémie de la Covid-19 plus le même rapport au travail. Ils sont désormais tout à la recherche d’un équilibre vie professionnelle/vie personnelle : 66 % considèrent que c’est même le critère numéro un.

Dans leur environnement professionnel, les ingénieurs accordent également beaucoup d’importance à leur degré d’autonomie, au sens de leurs missions, à la bonne entente avec leurs pairs et leur hiérarchie. Ils sont donc très attentifs à la qualité de vie au travail, qu’il s’agisse du privé ou du public.

Autre tendance de fond, la proximité géographique avec leur domicile ou encore, la souplesse vis-à-vis du télétravail sont aussi des critères désormais essentiels à leurs yeux.

Autant d’atouts pour la fonction publique qui peut se prévaloir souvent de conditions de travail souvent moins stressantes et moins dépendantes de critères de rentabilité. Seul bémol : le salaire, souvent moins attractif dans le public, alors qu’il est un des critères phares…

Internet, l’outil numéro 1 de recherche d’emploi

Les sites internet employeur sont sans conteste, aux yeux des étudiants et des jeunes diplômés mais aussi des ingénieurs en poste, le meilleur outil pour trouver un emploi. Seule différence générationnelle, les plus jeunes vont davantage activer leurs réseaux personnels comme leur école, les réseaux sociaux, leur entourage (familial, amical) quand les ingénieurs en poste vont privilégier les jobboard et les réseaux sociaux.

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