Les ingénieurs dopés par la reprise économique

La Rédaction • 16/05/2022

DOSSIER : Le recrutement dans la fonction publique

La 3ème enquête « Marque employeur ingénieurs » menée par le groupe Infopro en partenariat avec AUSY, la filiale de conseil en hautes technologies du Groupe Randstad, révèle les évolutions du métier à l’aune de la reprise économique. Portrait en creux de l’ingénieur d’aujourd’hui et de demain.

Ingénieur travailler sur ordinateur — © Gorodenkoff/AdobeStock

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Ingénieur, un métier à nouveau très prisé ?

Alors que la crise économique liée à la pandémie de la Covid-19 avait entraîné un gel temporaire des embauches, le marché de l’emploi a retrouvé son dynamisme, dans le privé, mais aussi le public.

Les offres sont là, et les ingénieurs, étudiants ou en poste, ont à nouveau le sourire.

La 3^ème enquête « Marque employeur ingénieurs », menée du 7 février au 25 mars 2022 auprès de 644 étudiants, jeunes diplômés et ingénieurs, par le département d’études d’Infopro Digital et le groupe international de conseil en hautes technologies AUSY, en atteste :

72% des étudiants sont optimistes quant à leurs chances de trouver un emploi à la sortie de l’école.

Fait nouveau : s’ils plébiscitent toujours le privé, ils envisagent aussi désormais de se tourner vers le public.

72% des étudiants sont optimistes quant à leurs chances de trouver un emploi à la sortie de l’école

Des ingénieurs toujours plus formés

Les futurs ingénieurs privilégient à nouveau les écoles d’ingénieurs

Mais pour décrocher l’emploi de leur rêve et évoluer tout au long de leur carrière, les ingénieurs doivent accroître leur niveau de formation et se spécialiser tout en conservant des compétences transversales.

Alors que les parcours semblaient se diversifier, les futurs ingénieurs privilégient à nouveau les écoles d’ingénieurs et la validation des acquis de l’expérience, délaissant la voie universitaire (31%, - 9 points).

47% des ingénieurs ont suivi leur formation dans une école d'ingénieurs

Le double-diplôme séduit de plus en plus d’ingénieurs

Les ingénieurs d’aujourd’hui et de demain devant être dotés de connaissances techniques (l’IA, l’IoT, le big data, les technologies cloud, etc.) et de compétences transversales comme le management et la communication sont de plus en plus nombreux à suivre une double formation (58%, + 30pts).

L’acquisition de nouvelles compétences est devenue primordiale dans le contexte actuel

L’acquisition de nouvelles compétences est devenue primordiale dans le contexte actuel.

Autre enseignement : les ingénieurs ont à cœur de se doter de compétences techniques très pointues dans un domaine particulier afin de renforcer leur cursus et améliorer leur employabilité et booster leur carrière, qu’ils travaillent dans le secteur privé ou public.

Des nouvelles perspectives d’embauche pour les ingénieurs

Les ingénieurs aspirent à plus de mobilité

Quel secteur ? Privé ou public ? Quelle entreprise ? Quelle collectivité ?

La reprise économique offre à nouveau des perspectives d’embauche et de mobilité dans le privé comme dans le public, et les ingénieurs en poste se prennent à rêver à nouveau de mobilité.

Certains songent à changer de poste en interne, d’autres à changer d’entreprise, d’autres encore à se reconvertir dans le public.

Dès lors, tous se posent la question : quels sont les secteurs qui offrent le plus de débouchés ?

Les secteurs qui attirent le plus les ingénieurs

A cette question, la réponse des ingénieurs en poste est claire : les Nouvelles Technologie d'Information et de Communication (35%) et l’Environnement/Energie (17 %).

Les secteurs privilégiés par les ingénieurs

Si le secteur privé propose de nombreuses offres d’emploi dans ces deux secteurs, le secteur public n’est pas en reste, loin de là.

La transition numérique à l’œuvre dans les trois fonctions publiques, tant en interne qu’en externe à l’attention des usagers, entraîne une explosion des offres d’emploi dans les NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).

Les enjeux liés à la transition énergétique sont tout autant pourvoyeurs d’emploi, notamment dans les collectivités où les enjeux énergétiques et environnementaux sont extrêmement prégnants.

Des ingénieurs en demande de télétravail

La tendance se confirme : les ingénieurs, comme toutes les professions, ne veulent plus sacrifier leur vie privée à leur vie professionnelle. Ils sont en quête d’autres façons de travailler.

Les ingénieurs ne veulent plus sacrifier leur vie privée à leur vie professionnelle

Depuis le début de la crise, 88 % des ingénieurs en poste ont ainsi eu recours au télétravail et ils y ont pris goût.

Mieux encore, plus de la moitié des ingénieurs en poste (55 %) et 43 % des étudiants et jeunes diplômés pourraient refuser un poste si l’entreprise ne proposait pas de télétravail.