Albane a changé de voie : « Aller voir ailleurs est enrichissant et stimulant »

Changer de voie : développer une carrière professionnelle riche

Depuis un an, Albane Colin est cheffe de projet accompagnement des cadres à la DGFIP. Un poste qu’elle occupe après 17 années passées au Ministère des Armées, dans lequel elle est entrée par la porte de la gestion budgétaire.

Elle a travaillé au service budgétaire et financier de l’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD), un service déconcentré du ministère. Les formations et les concours l’ont amenée jusqu’au poste d’adjointe au chef du bureau.

Elle décroche alors un nouveau concours de catégorie A : « J’avais la possibilité de rester sur mon poste, mais c’était le moment de changer », raconte Albane Colin.

Pourquoi et comment changer de voie dans la fonction publique ?

Changer de voie : mobiliser son réseau

C’était aussi l’occasion pour elle de réaliser son souhait de travailler dans les ressources humaines. « Lorsque j’ai réussi mon concours, j’ai envoyé plusieurs CV à des services de ressources humaines. Mais on m’a souvent répondu qu’il fallait une première expérience dans le domaine ».

Albane Colin mobilise son réseau, et une de ses anciennes responsables lui propose un poste. « Elle savait que j’étais curieuse d’apprendre et a proposé de me former ». Elle est alors affectée en administration centrale, au service RH du personnel civil du ministère des Armées. Une fonction où elle reste quatre ans.

>> A lire aussi : Réussir un entretien d’embauche sans expérience dans la fonction publique

Amener un nouveau regard en changeant de ministère

Après cette première expérience dans les ressources humaines, Albane Colin cherche un nouvel élan et apprend, par le bouche-à-oreille, que des postes sont disponibles à la direction générale des Finances publiques (DGFIP). « Après avoir passé beaucoup de temps au sein du même ministère, je pensais que la DGFIP était inaccessible : ce sont d’autres codes, un autre fonctionnement », explique Albane Colin.

Motivée par son entourage professionnel, elle se lance et découvre que son profil est un atout. « À mon entretien professionnel, j’ai été reçue par deux personnes de mon futur service pour qui mon expérience dans un autre ministère était un avantage ! Pour eux, cela signifiait que j’allais poser un œil neuf sur leurs missions, apporter d’autres méthodes », détaille Albane Colin.

>> A lire aussi : 4 conseils pour bien s’intégrer dans la fonction publique

Un choix enrichissant grâce à la reconversion

Dans le même temps, elle a passé des entretiens pour un poste similaire au ministère des Armées. Elle y est également acceptée. « J’ai dressé la liste des avantages de chaque poste et y ai réfléchi pendant une semaine. Finalement, j’ai choisi de changer de ministère. J’ai été motivée par la prise de risques et l’idée de sortir de ma zone de confort », relate-t-elle.

Un choix qui reste une évidence au bout d’un an. « Aller voir ailleurs est enrichissant et stimulant. Il ne faut pas s’autocensurer, ne pas hésiter à être curieux, se former, et mobiliser son réseau ».