“Où sont ces putains de masque” c’est le cri de guerre de Fabien Vanhemelryck, Secrétaire Général du syndicat Alliance, sur France Inter. Idem pour Benoît Barret, du syndicat Alliance également. Interviewé par BFM TV il décrit : “cela fait plusieurs jours qu’on se bat. C’est hallucinant. On nous parle de guerre mais on n’a pas de masque sauf si la personne en face est malade.”
La police va finir par devenir vecteur du virus!
“La police va finir par devenir vecteur du virus!” ajoute-t-il. “Il faut stopper cette situation. Nous demandons à ce que chaque policier porte un masque. Si rapidement, dans la journée, nous n’avons pas de masque, nous exercerons notre droit de retrait”. Ils demandent aussi des gants et du gel antibactérien.
5650 policiers atteints du coronavirus
“Si les policiers sont malades demain, qui va exercer la paix sur le territoire? Les policiers espagnols ou italiens eux portent un masque...A Chateauroux, un homme a craché au visage d’un collègue en disant qu’il était contaminé hier soir. Il faut absolument stopper cela!”
On nous crache au visage !
Rocco Contento, secrétaire départemental Paris de l'unité SGP Police l'a déclaré samedi 21 mars : "650 policiers sont confinés à Paris avec les symptômes du coronavirus et 5000 en France. Avec les gestes barrière, ça ne suffira pas : un contrôle peut vite dégénérer. Depuis hier, cela devient de plus en plus dur, de plus en plus de personnes sont réfractaires aux contrôles. Avant-hier encore des collègues se sont fait cracher dessus. Il faut agir vite sinon ça va être la catastrophe."
Les syndicats réclament aussi des tests de dépistage
Par voie de communiqué, le SNUITAM FSU branche du Ministère de l’intérieur a déclaré que, devant les nouvelles mesures prises par le gouvernement pour la lutte contre la propagation du coronavirus, les policiers se trouvaient “en première ligne pour faire appliquer les mesures de confinement.”
Le syndicat est inquiet pour “l’ensemble des collègues qui interviennent sans moyens de protection notamment une absence totale de masques et de gants”. Le syndicat demande à ce que tous les personnels en contact avec la population soient dotés de moyens (masques, gants…).
Le syndicat souhaite également qu’un suivi médical de prévention obligatoire soit mis en place et que “des tests au coronavirus soient effectués toutes les semaines sur l’ensemble des personnels qu’ils soient administratifs, actifs ou de la police scientifique jusqu’à ce que tout danger soit écarté”.