Les 6 compétences pour travailler dans les métiers de l’environnement

Compétence n°1 : inspirer une vision

La transition écologique dans la fonction publique, c’est inspirer, écouter, coopérer et relier écologie et justice sociale dans un projet populaire. Pour cela, « les agents qui portent les projets de transition doivent inspirer une vision et montrer que l’écologie n’est pas une contrainte, mais une chance pour améliorer le quotidien, que ce soit à travers la rénovation énergétique des logements ou la végétalisation des quartiers », souligne Soraya Fontaine Kessar, directrice générale des services (DGS) de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Développer cette vision est possible en s’informant dans le détail du contexte organisationnel dans lequel on évolue. Il faut repérer les enjeux de l’action que l’on porte, quel que soit le poste qu’on occupe.

>> A lire aussi : Dimitri, chargé de mission transition énergétique, en première ligne pour l'avenir

Compétence n°2 : savoir transmettre et expliquer ses idées

Les agents en charge des questions de transition doivent faire preuve d’un bon sens pédagogique, que ce soit en interne ou en externe. « Il faut savoir expliquer simplement les enjeux, par exemple en reliant la réduction des émissions de CO? à la baisse des factures d’énergie des familles. Cela demande de puiser dans le quotidien des gens pour mettre en avant l’intérêt des projets menés par la collectivité », assure la directrice. 

>> A lire aussi : Clémence, chargée de mission adaptation au changement climatique, veille à la qualité de vie du territoire

Compétence n°3 : avoir l’écoute active

C’est la capacité à saisir chaque détail du message, verbal ou non, de la personne qui communique avec vous. Cela permet de lui faire savoir que votre attention se focalise sur elle et que vous avez entendu et compris son message. Cette capacité d'écoute vous projette dans l'univers de l'interlocuteur.
En lien avec les habitants, les projets publics demandent ainsi de faire preuve d’écoute active. « Il faut savoir répondre aux questions des usagers, aux inquiétudes des commerçants. La pédagogie, c’est aussi intégrer les propositions des associations dans les choix de l’administration », précise Soraya Fontaine Kessar.

Compétence n°4 : savoir coopérer

Les projets environnementaux réclament un bon sens de la coopération, c’est même central. « Une transition réussie ne peut pas être menée en silo. Elle suppose d'animer la transversalité en interne et d’associer dans cette dynamique les élus, habitants, entreprises locales ou acteur associatifs », décrit la responsable. Il faut donc être ouvert aux suggestions de vos interlocuteurs et capable d’intégrer la pensée et la parole de ceux qui ne pensent pas comme vous !

>> A lire aussi : Mathilde, chargée de prévention des déchets, encourage la baisse des déchets

Compétence n°5 : être agile

La transition écologique réclame audace et agilité. « Il faut être prêt à oser l’innovation, tester de nouvelles solutions, inventer de nouvelles façons de faire, tout en sachant adapter nos méthodes face aux imprévus ».

>> A lire aussi : Mathias, directeur des communs numériques, gère l’environnement numérique de travail

Compétence n°6 : être capable d’une approche systémique

Enfin, pour Soraya Fontaine Kessar, il faut être en capacité d'avoir une approche systémique. Soit « savoir relier les enjeux écologiques aux enjeux sociaux, économiques et culturels, car dans la fonction publique, la transition doit à la fois améliorer l’environnement et renforcer la justice sociale ».

>> A lire aussi : Mehdi, agent de la brigade verte, veille au respect de l’espace public