"J'ai réussi le concours de surveillant pénitentiaire"

[Mise à jour : 9/10/2017] Frédérick Debove : "Pour intégrer l’administration pénitentiaire, il faut avoir au moins le brevet des collèges((Délivré par un jury, le brevet atteste les connaissances acquises en fin de collège.)). Lorsque j'ai passé le concours, les épreuves comprenaient des questions de culture générale, des tests psychotechniques et la rédaction d’un compte rendu. Une fois admis à l’écrit, il y a un oral avec des membres de la direction, qui nous demandent notre réaction par rapport à une situation donnée. J’ai aussi passé une épreuve de sport, avec un 1 000 mètres, un 80 mètres et un lancer de poids de 5 kg.

 90 % des premières affectations sont en région parisienne.

Quand on a réussi le concours, on suit une formation rémunérée de 8 mois, qui alterne théorie et pratique et qui permet de se rendre compte si l'on est fait pour le métier, car on est tout de suite immergé dans un centre de détention.

Il ne faut vraiment pas hésiter à intégrer l’administration pénitentiaire, dans la mesure où on est toujours encadré. Si j’ai choisi cette administration, c’est aussi parce qu’elle offre une sécurité de l’emploi, un salaire avantageux d'environ 1 500 euros nets par mois, dès la première année, sachant que le salaire augmente par échelon tous les deux ans.

Il existe des perspectives d’évolution en interne et en externe.

Avec mon bac+2, j’ai eu la possibilité de passer le concours externe de lieutenant. Un concours accessible après 4 ans d’exercice en interne. Et au bout de 6 ans, on peut passer le concours de 1er surveillant pour faire davantage de management. C'est ce que je compte faire en 2015, puisque j’aurais une ancienneté de 6 ans en interne.

On est une administration qui recrute énormément, car on n’est jamais assez !"

[beginbox title = "A votre tour !"]

Concours de surveillant pénitentiaire : inscriptions ouvertes jusqu'au 12 décembre 2017

 >> Pour s'inscrire en ligne

Découvrez le témoignage "métier" de Nicolas, surveillant pénitentiaire à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans cette vidéo du ministère de la Justice.

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