Ces métiers de la fonction publique vont vous étonner

Educateur canin : il éduque les chiens et dresse leurs maîtres

D’accord, ils ne sont pas très nombreux dans la fonction publique. Mais quelques municipalités emploient des éducateurs canins, la ville de Grenoble, par exemple. La ville de Paris et le conseil général des Hauts-de-Seine emploient aussi des éducateurs canins, mais par l’intermédiaire d’un prestataire.

Rattaché au service de la propreté urbaine" de Grenoble, Philippe (photo-ci-contre) assure la bonne cohabitation entre les chiens et leurs propriétaires, et tous les autres usagers de l'espace public. L’éducateur canin donne ainsi des cours d’éducation canine, individuels ou collectifs, aux maîtres et à leurs toutous… Il fait aussi des émissions de sensibilisation à la propreté urbaine sur une radio locale. Ce métier d'éducateur canin, les grandes agglomérations en ont bien besoin. "Aujourd’hui, il faut le BEP éducateur canin, obtenu après une formation de 2 ans accessible avec le bac ou équivalent", nous indique Philippe, pour ceux que ce métier pourrait attirer.

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Traficien : incognito, il mène le bal de la circulation routière

Il voit vert, orange ou rouge. Mais on ne le voit pas. De son PC, il observe l'incessant ballet des véhicules dans la ville sur ses écrans en fil indienne. En fait, c'est lui qui mène le bal. Spécialiste des feux tricolores, le traficien régule la circulation routière dans la ville. Technicien ou ingénieur territorial, il est généralement rattaché à la direction technique "infrastructure et réseaux". Quelle formation, quel diplôme pour exercer ce métier ? Pour l'instant, il s'apprend plutôt "sur le tas", souligne Roland, traficien.

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Expert en cavités souterraines : il sonde, prélève, surveille...

Certains territoires emploient des spécialistes de la surveillance des cavités souterraines et des masses rocheuses. C’est le cas de l’Indre-et-Loire par le biais du syndicat intercommunal "Cavités 37". Entre relevés topographiques et prévention, ces agents sont des spécialistes de la prévention des risques naturels. La direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie d’Ile-de-France gère également les nombreuses carrières souterraines de Seine-et-Marne. A Paris, où le sous-sol est un enchevêtrement de tunnels et de carrières, ces experts préviennent les effondrements. Un métier "souterrain" essentiel pour la sécurité des habitants.

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Chasseurs de fuites… d’eau : il écoute les canalisations

Ce n'est pas un agent du fisc, spécialiste de l'évasion. Ces fuites-là ne sont pas de son ressort. La mission du "chasseur de fuites" : écouter les canalisations.  Si, si... ce métier existe bel et bien ! Ce fonctionnaire territorial est même chargé de détecter toute déperdition d'eau sur un réseau donné pour éliminer la surconsommation. Un métier entre bitume et canalisations, à découvrir sur la Gazette.fr.

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Taxidermiste : il oeuvre pour la mémoire des espèces

Encore un métier de la sphère animale, mais dans un tout autre registre, cette fois, celui du patrimoine naturel, de la biodiversité et de l'histoire. En l'occurrence, ce professionnel s'occupe des dépouilles... Le taxidermiste naturalise des animaux qui deviendront les fleurons d'expositions ou de musées locaux, que découvriront par exemple des élèves en classe de sciences nat'.

Je travaille pour la mémoire, nous dit Daniel, ancien technicien forestier (photo) dans la fonction publique territoriale, devenu taxidermiste par passion. Et ce, sans quitter la fonction publique, aidé par un grand talent de dessinateur.

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Fontainier : il connaît tous les tuyaux pour régler les jets d'eau

Ah... les villes et leurs fontaines ! Que ferait-on sans elles et, surtout, sans les agents qui assurent l’entretien, le nettoyage, l’écumage et le réglage des jets d’eau. Un métier plutôt technique, qui requiert de solides connaissances en électronique, car, sauf au Château de Versailles, le travail n’a plus rien de manuel. Julien, adjoint technique territorial de la ville de Lyon, en témoigne (photo).

Notez que le métier de fontainier, qui relève d'un statut de la catégorie C de la fonction publique territoriale, est aujourd'hui accessible sans concours, au premier niveau de qualification.

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