Animateur de loisirs (FPT)

(Mis à jour le 24/05/2020) L’animateur accueille "un groupe d’enfants, de jeunes. Il conçoit, propose et met en œuvre des activités d’animation et de loisirs dans le cadre du projet éducatif du service ou de l’équipement".

Il peut travailler dans différentes structures : centre de loisirs, maison de quartier, centre socioculturel, base de loisirs…, mais aussi être amené à travailler hors des structures (dans les quartiers ou lors de séjours).

Ce métier s’exerce dans les catégories B et C.

Le cadre d’emplois des animateurs territoriaux de catégorie B a été revalorisé le 1^er juin 2011 (lire notre article Le statut d’animateur territorial revalorisé, juin 2011).

Pour accéder à ces métiers : concours externe et interne avec conditions de diplôme et/ou examen d’intégration en fonction du cadre d’emplois, concours troisième voie.

Conditions de diplômes pour les adjoints d’animation : brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur-technicien.

Conditions de diplômes pour les animateurs : brevet d’Etat d’animateur technicien de l’éducation populaire et de la jeunesse ou brevet professionnel de la jeunesse.

> A noter : possibilité de recrutement direct pour les cadres d’emplois de catégorie C en fonction du grade (deuxième classe).

Les animateurs de loisirs sont employés essentiellement par les communes de plus de 10 000 habitants (70 %) et les communes de moins de 10 000 habitants (18 %). En fonction de la taille de la collectivité dans laquelle il exerce, l’animateur peut se spécialiser sur une activité sportive ou culturelle.

Parmi les 106 030 animateurs de loisirs recensés dans le premier Panorama statistique des métiers territoriaux, publié par le CNFPT en 2009, seuls 32,9 % sont titulaires. Dans les centres de loisirs et les centres de vacances, une grande partie des animateurs sont recrutés sur des emplois saisonniers ou à temps partiel.

Evolutions du métier. Dans sa fiche prospective dédiée à ce métier, le CNFPT note que "les communes et structures intercommunales développent leurs interventions dans un objectif éducatif de proximité et de médiation vers les usagers (…). Ces projets tendent à réduire les effets de la crise sociale auprès de la jeunesse. Dans ce cadre, et de plus en plus souvent, de grandes collectivités sont porteuses d’événements ou de manifestations à caractère sportif ou d’animations de loisirs en direction des jeunes."

Principaux facteurs d’évolution du métier d'animateur socio-éducatif

Selon le CNFPT, ces facteurs sont :

• l’évolution de la réglementation sur l’accueil des enfants et des jeunes, l’encadrement d’activités et la protection de l’enfance
• le développement de projets contractualisés et transversaux en lien avec les nouveaux projets de territoire des collectivités territoriales, en particulier dans le champ de la politique de la ville
• la montée en puissance des compétences "animation et jeunesse" dans les structures intercommunales
• les politiques publiques de proximité et d’insertion sociale des jeunes.