Major Thierry, mécanicien dans l’Armée de l’Air et de l’Espace, un métier passion

Qui est le Major Thierry ?

Être Mécanicien dans l’Armée de l’Air et de l’Espace, cela veut dire se tenir prêt à partir en mission à tout moment. C’est ce dont témoigne le Major Thierry, qui travaille sur la base aérienne 118 de Mont de Marsan (Landes), une des plus grandes bases de l’Armée de l’Air et de l’Espace.

Il encadre une équipe d’une centaine de mécaniciens, avec un autre major et sous la responsabilité de trois officiers. Une de ses premières missions est de s’assurer que les équipes disposent de tous les outillages et équipements nécessaires pour assurer l’entretien et le dépannage des avions en toute sécurité.

Quelle est la spécificité des mécaniciens de l’Armée ?

Les mécaniciens peuvent partir partout dans le monde dans le cadre d’opérations ou d’exercices en coopération avec d’autres pays, comme les missions « Pégase » de projection et de coopération des forces aériennes. Cela donne aux techniciens et personnels navigants l’occasion d’échanger avec leurs homologues à l’international. Les mécaniciens ne décollent pas sans leur lot technique, c’est-à-dire les pièces et outillages nécessaires pour dépanner un avion, qui sont transportés dans un appareil de transport militaire.

Pourquoi devenir mécanicien dans l’Armée de l’Air ?

« Le Rafale est un avion complexe et technique qui nécessite un outillage imposant », précise le major Thierry. Ses missions consistent également à faire préparer, puis coordonner l’acheminement de l’outillage. « C’est très intéressant pour de jeunes mécaniciens de travailler sur un Rafale. Après un an de formation, ils peuvent partir en opération ou en mission, accompagnés par un mécanicien expérimenté ».

Le major est en charge de ces aéronefs depuis cinq ans. Au cours de sa carrière, il s’est occupé de trois types d’avion militaire : les avions de transport, les hélicoptères et les avions de chasse. « M’occuper des Rafale depuis cinq ans représente une magnifique opportunité », témoigne-t-il.

Pourquoi a-t-il choisi de rejoindre l’Armée de l’Air ?

Ce passionné d’aéronautique militaire n’a pas découvert sa vocation par hasard : son père était engagé dans l’Armée de l’Air et de l’Espace, certains de ses aïeuls étaient militaires. En parallèle de son bac scientifique et d’une première année d’études supérieures, il a suivi une préparation militaire à Toulon (Var), a intégré l’armée en 1988 et s’est formé à l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air et de l’Espace de Rochefort (Charente-Maritime) comme mécanicien aéronautique. Il a suivi de nombreuses formations au cours de sa carrière. « On est obligé d’être curieux, car le matériel évolue tout le temps ».

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Quelles sont les qualités et compétences pour devenir mécanicien ?

La carrière militaire implique un engagement important et l’acceptation du risque inhérent au métier. Il faut aussi avoir de l’appétence pour le travail en équipe. « Un travail d’équipe est nécessaire avec les mécaniciens qui exercent dans d’autres spécialités, armurier, avionique, logisticien, vecteur, mécaniciens de piste et bien sûr avec les pilotes, avec qui nous sommes constamment en relation », souligne le Major, qui reste passionné après plus de 30 ans de carrière.

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