Le projet de territoire est fortement orienté autour du volet agricole en raison de l’importance du territorial agricole dans la région.
Le Plan climat-air-énergie territorial (PCAET), ce plan d’actions visant à réduire les impacts sur le climat et à s’adapter aux changements climatiques a été approuvé il y a quelques mois au sein de la collectivité.
Il intègre des mesures agricoles pour limiter l’impact de l’alimentation sur les questions climatiques.
C’est dans ce cadre que la communauté de communes a acté de la nécessité de recruter un agent pour travailler sur les questions de l’agriculture.
C’est Guillaume Michel, ingénieur en agriculture avec une spécialité en développement de projet rural, qui a été retenu pour le poste.
Rattaché au service du développement économique de la communauté de communes, il s’occupe de tout ce qui concerne l’agriculture et l’alimentation.
Le projet alimentaire territorial
Avant son arrivée, la communauté de communes a répondu à un appel à projet gouvernemental pour l’obtention d’un financement d’un Projet alimentaire territorial (PAT) et a été retenue.
Le travail d’élaboration du PAT a donc commencé dans le cadre de la mission de Guillaume Michel.
" Ma mission consiste à définir la stratégie agricole et alimentaire du territoire", explique-t-il.
"Pour le moment, nous sommes en train de réaliser le diagnostic du territoire en matière d’agriculture et d’alimentation en lien avec tous les enjeux comme l’environnement, la qualité de l’eau, les paysages.
Ce travail va nous permettre de déterminer des actions concrètes d’ici la fin de l’année, pour une mise en œuvre en 2021. »
La question sociale n’est pas à omettre afin de permettre un accès à tous les habitants à l’alimentation par exemple.
« Au sein de la communauté de communes, la question de l’alimentation concerne principalement la restauration collective avec la cantine, l’Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), les acteurs publics ou privés comme l’hôpital ou les restaurants d’entreprise, précise Guillaume Michel. Nous menons un PAT commun. »
La collectivité porte également un contrat local de santé, ce qui implique la sensibilisation au gaspillage alimentaire.
Des mesures concrètes
Des mesures concrètes commencent d’ores et déjà à être mise en œuvre.
« Nous pouvons par exemple travailler sur l’interconnaissance des élus et des agriculteurs en organisant des rencontres, des visites de fermes », indique Guillaume Michel.
Dans le domaine de la restauration collective, il est possible de travailler sur le cahier des charges afin de favoriser un approvisionnement local avec des produits durables et de qualité.
« Nous pensons aussi à un volet sensibilisation des enfants pour une éducation à l’alimentation, des visites de fermes, des ateliers cuisine », fait savoir l’ingénieur.
Et de poursuivre : « Nous pensons également appuyer les agriculteurs qui débutent et qui organisent de la vente directe, en favorisant leur communication auprès des habitants sur les pages Internet et Facebook de la collectivité.
L’objectif est de leur apporter une visibilité et de servir de relai d’information. Pour ceux qui débutent cela peut être un coup de pouce appréciable. »