L’hôpital public est d’une solidité lié à toute épreuve à l’heure où en Ile-de-France, on se trouve à la limite du nombre de lits de réanimation. L’hôpital manque de moyens “avec un taux de prélèvement dérogatoire très élevé, le T2A, la tarification à l’acte, et l'auto remboursement qui sont mis en cause” selon Christophe Barbier, patron de l’Express.
Certains disaient qu’on a trop parlé du manque de moyens lors des grèves
“C’est difficile pour les acteurs de terrain, on est applaudis pour ça et ça fait chaud au coeur. Moi-même j’applaudis le soir à 20H mais aussi pour les autres métiers caissières, policiers, qui travaillent dans des conditions difficiles. Certains disaient qu’on a trop parlé du manque de moyens lors des grèves...et bien oui on manque de moyens pour faire fonctionner l’hôpital public : des médicaments et du matériel”, explique Sophie Crozier.
“On a repoussé les murs à l’APHP (Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), ce sera possible tant que les renforts de collègues arriveront”, témoigne Julie, infirmière. 230 patients ont été transférés d’Ile de France cette semaine, 300 personnels sont arrivés en renfort, une solidarité nationale avec les médecins et infirmiers d’autres régions car il y a un manque de moyens mais aussi de moyens humains.
“On n’a plus de sur-blouses : on met des sacs poubelles!”
Mohamed, interne témoigne : “Il y a quelques mois, en décembre, en janvier, on était en grève et aujourd’hui on nous applaudit”. Cette infirmière ajoute “On n’a plus de masques FFP2, on pratique les soins avec des masques chirurgicaux, on n’a plus de chapeau, on n’a plus de sur-blouses : on met des sacs poubelles!”
Tous espèrent une chose : qu’après la crise, on se rappelle de leur dévouement et que des moyens soient alloués à l’hôpital, moyens matériels et moyens humains.
Le président Macron,
nous en parlions ici , a promis
une revalorisation des carrières hospitalières ; les salaires revalorisés et des primes pour la fonction publique hospitalière dans un vaste plan pour l’hôpital. Le président Macron disait alors : « Les yeux sont cernés, la fatigue est présente. Nos soignants se battent pour sauver des vies. La nation leur rend hommage.
J’ai demandé pour ces fonctionnaires des heures supplémentaires majorées et une prime exceptionnelle ».
Sources : BFMTV/Christine Cathiard