Amiens, ville verte

L’auteur s’y installe à 43 ans, il y écrira Le Tour du monde en quatre-vingts jours, Michel Strogoff ou encore Une ville idéale.

Car, l’idéal est peut-être d’offrir à 1h10 (en train) de Paris ce cadre naturel qui fait l’identité d’Amiens. On y compte 40 000 arbres intra-muros disséminés dans tous ses quartiers et ses parcs : Saint-Pierre (le plus connu), La Hotoie (le plus ancien), le Grand-Marais (le plus étendu), celui de l’Évêché au pied de la cathédrale (peut-être le plus romantique).

À Amiens, la nature a son emblème : les hortillonnages, 300 hectares de jardins entourés d’eau, une réserve de calme, de dépaysement et de biodiversité à deux pas du centre-ville et de la gare.

Pas étonnant alors qu’Amiens compte parmi les 18 premières villes au monde à avoir été labellisées par la convention internationale Ramsar – traité intergouvernemental sur l’environnement – pour son cadre naturel humide exceptionnel et sa préservation.

Des havres de paix que l’on peut visiter en barque ou en approcher la quiétude depuis le chemin de halage, terrain privilégié des joggeurs et des cyclistes le long de la Somme, qui mène à la plus belle des baies.

On y croise des touristes en Vélam : Amiens fut l’une des premières villes à prendre la roue des Vélib de Paris avec ses vélos de location en libre-service en 2008.

Mais les vélos les plus courants dans les rues de la cité picarde sont tout verts : ce sont ceux de Buscyclette, l’offre de location d’Amiens Métropole, qui se comptent par milliers (3 500).

À moins que vous ne préfériez le bus ? Trois des quatre lignes structurantes du réseau inauguré en 2019 sont électriques. Son nom ? Nemo, clin d’œil à Monsieur Jules.