[SIAAP] La parole à Nicolas, électromécanicien : un métier puzzle au service de l’eau
À 26 ans, Nicolas a déjà derrière lui plusieurs expériences au SIAAP qui lui ont permis de grandir rapidement. Recruté en 2020 à Seine Centre comme exploitant, il rejoint l’usine Seine Morée, au Blanc-Mesnil (93), plus proche de son domicile. Après un passage de deux ans en exploitation, il a saisi en 2024 l’opportunité d’un poste d’électromécanicien. Une évolution naturelle pour ce jeune diplômé d’un bac pro maintenance des équipements industriels et d’un BTS maintenance des systèmes, passionné depuis ses études par la mécanique et la maintenance.

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Un quotidien riche et varié
Être électromécanicien à Seine Morée, c’est travailler sur des équipements très diversifiés : pompes, moteurs, agitateurs, systèmes hydrauliques, pneumatiques ou électriques. Sur ce site, les agents interviennent directement sur la plupart des opérations, avec peu de recours à des prestataires extérieurs. « Ici, on fait presque tout nous-mêmes. C’est formateur et ça nous pousse à progresser », explique Nicolas. Une diversité qui lui permet d’élargir chaque jour ses compétences. Il aime comparer son métier à un puzzle en 3D : identifier la panne, démonter, remplacer la pièce défectueuse, puis remonter l’ensemble pour retrouver le bon fonctionnement.
De l’exploitation à la maintenance
Son parcours témoigne des possibilités d’évolution offertes au sein du SIAAP. En quatre ans, Nicolas est passé de l’exploitation à un poste technique plus spécialisé, fidèle à ses ambitions professionnelles. Cette progression a été rendue possible par l’accompagnement dont il a bénéficié, entre intégration préparée, formation continue et encadrement attentif. Dès son arrivée, il a suivi de nombreuses formations à La Cité de l’Eau et de l’Assainissement du SIAAP: habilitations électriques, prévention des risques liés au gaz, travail en hauteur, conduite de chariots… autant de jalons qui lui ont permis de se sentir rapidement opérationnel et en confiance.
La sécurité et la vigilance au cœur du métier
Travailler au SIAAP, c’est évoluer dans un environnement où la prévention et la sécurité des agents sont primordiales. Chaque opération de maintenance demande de la rigueur et une attention particulière : « Une petite action peut avoir de grandes conséquences, rappelle Nicolas. La vigilance est essentielle. » Cet apprentissage permanent lui permet de prendre pleinement conscience de sa responsabilité, au service d’installations de grande ampleur.
Un sens collectif et une mission utile
Au-delà des aspects techniques, Nicolas insiste sur l’impact concret de son travail. « On traite des milliers de mètres cubes d’eau chaque jour. Quand on dépollue les eaux usées avant de les rejeter dans la Marne et la Seine, on voit directement l’utilité de ce qu’on fait pour les habitants. » C’est cette dimension de service public, tournée vers l’environnement et la qualité de vie des citoyens, qui donne à son métier toute sa valeur. « Ici, je ne travaille pas pour un chiffre d’affaires mais pour une mission collective et utile. »
Un environnement de travail motivant
À Seine Morée, Nicolas évolue dans une équipe de taille réduite – quatre électromécaniciens et deux électriciens – où la solidarité et la bonne entente sont essentielles. « On apprend beaucoup, mais on sait aussi travailler dans une ambiance conviviale. » Cette dimension humaine, associée à la diversité technique et aux possibilités de formation, contribue à son attachement au SIAAP.
Trois mots pour décrire le SIAAP ?
Formation, évolution, bien-être.
Trois mots qui traduisent à la fois son parcours déjà riche, les perspectives offertes aux agents et l’attention portée à la qualité de vie au travail.
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