[SIAAP] La parole à Marine, ingénieure sécurité industrielle : bâtir une culture sécurité sur les grands chantiers

Un parcours complet entre études, exploitation et conseil

Diplômée d’un master en génie de l’environnement et de l’industrie, Marine débute en bureau d’études, où elle réalise des dossiers ICPE et des études de dangers. Elle rejoint ensuite l’usine du SIAAP à Valenton, d’abord côté exploitant puis comme responsable sécurité industrielle au sein de SIVAL, la Semop du SIAAP. Elle encadre alors une équipe de quatre personnes et pilote la relation avec les autorités. Après une expérience comme cheffe de projet environnement chez Apave, elle revient au SIAAP et intègre en 2023 la Direction technique. « J’avais déjà travaillé avec beaucoup d’interlocuteurs du SIAAP. Retrouver cet environnement, c’était naturel, et surtout stimulant : les projets sont hors normes.»

Un rôle transversal au service de la sécurité

À la Direction technique (DT), Marine réunit plusieurs casquettes en un seul poste : sécurité industrielle, prévention, qualité, animation et accompagnement. « Concrètement, je peux être en réunion de conception le matin, puis en visite sécurité sur chantier l’après-midi. C’est cette diversité qui me plaît : aucun jour ne se ressemble. » Son rôle consiste à accompagner les projets de la DT sur la maîtrise des risques : incendie, sûreté de fonctionnement, sécurité industrielle. Elle relit et valide les études (études de dangers, analyses de risques), et s’assure qu’elles respectent les exigences du SIAAP.

Insuffler une culture sécurité

Depuis son arrivée, Marine contribue à renforcer la politique sécurité de la Direction Technique et à préparer la certification ISO 45001. « L’objectif est que la sécurité soit intégrée partout, des études en amont jusqu’à la conduite de chantier. On met en place des rituels réguliers : visites de chantier mensuelles, suivi des règles vitales, et un système de remontées d’événements. » Les résultats parlent d’eux-mêmes, ce qui conduit Marine a affirmé : « Cela montre une vraie prise de conscience. La sécurité devient l’affaire de tous. »

La fierté d’une mission de service public

Pour Marine, le sens du métier est évident : « L’assainissement, c’est un enjeu collectif. On contribue à améliorer la qualité de l’eau et à sécuriser des installations essentielles. » Les Jeux Olympiques 2024 ont renforcé ce sentiment : « Le fait que la Seine soit baignable et que les épreuves se tiennent, c’est une fierté pour tout le SIAAP. On a tous été un peu acteurs de ce succès collectif. »

Un environnement de travail attractif

Marine souligne aussi les atouts concrets qui rendent son quotidien agréable comme l’accès au Comité des Œuvres Sociales (COS) et aux formations qualifiantes. « Ce n’est pas partout que l’on peut suivre une formation de trois mois sur le risque incendie, avec du temps réellement dédié. Le SIAAP mise sur l’accompagnement. »

Une équipe et des projets hors normes

L’intégration de Marine s’est faite naturellement : « Je connaissais déjà beaucoup de collègues, cela a facilité les choses. Ici, il y a un vrai esprit collectif, surtout à la Direction Technique. » Elle insiste aussi sur l’ampleur unique des projets : « On construit ou modernise des usines parmi les plus grandes d’Europe. C’est une échelle industrielle exceptionnelle pour qui aime les défis techniques. »

Trois mots pour décrire le SIAAP ?

Sécurité, résilience, eau.

Trois mots qui résument à la fois son quotidien, son expérience et le sens de sa mission.