Travailler à l'hôpital : devenir ouvrier professionnel spécialisé, comme Jérôme (vidéo)

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Jérôme, plombier à l'hôpital : "On est au service des patients, il faut être très attentif"

“J’ai une formation de plombier chauffagiste. Un tuyau qui casse, un débouchage, un engorgement à l’hôpital... Il faut agir vite, et ça peut arrive n’importe quand.

Dans l’atelier, on se regroupe le matin, puis nous sommes sur le terrain : les chambres de patients ou la maintenance. Dans l’atelier on peut faire une soudure, ou réparer une pièce, puis on va sur place pour la réparation.

La sécurité, un vrai enjeu - Tout peut être dangereux : il faut faire vraiment attention et respecter les règles de sécurité. On ne sait pas le degré de l’urgence à l’avance. Le magasin sur le site de Cochin, c’est là où il y a tout le stock de matériel pour la plomberie.

Comparé au privé : le privé, c’est moins strict, ici on est au contact du patient ; il faut s’habiller, mettre un masque et se désinfecter les mains, mettre des surchaussures avant d'entrer dans une chambre (…) une douche cassée, cela veut dire qu’on doit intervenir au plus vite dans les chambres des patients. En juillet-août, c’est une révision totale du sanitaire et tout un équipement neuf.

Sens du servic public - C’est agréable de travailler dans un hôpital, car on est au service du patient et il y a une variété du travail. Au niveau du salaire : on gagne de 1 300 euros [en début de carrière] à 1 900 euros en fin de carrière.”

[Vidéo réalisée par A. Wemaere]