Mutualisation des moyens entre le SDIS 47 et le Samu d'Agen pour les appels d’urgence
Fort du succès du centre de traitement et de régulation des appels d’urgence géré en commun depuis 2001 à Foulayronnes, dans la banlieue agenaise (Lot-et-Garonne), le syndicat départemental de secours et d’incendie de Lot-et-Garonne (SDIS 47) et le Samu-centre 15du centre hospitalier d’Agen ont décidé de construire une nouvelle plateforme plus grande et plus ergonomique notamment en termes de sonorisation et de lumière.
Le bâtiment de 300 m2 ne sera opérationnel qu’en 2014. Le projet répond à la hausse de l’activité. En 2006, la plateforme a traité 126 153 appels contre 228 643 en 2011, dont
• 61 833 « 15 » ; 133 608 en 2011
• 31 691 « 18 » ; 58 856 en 2011
• 32 629 « 112 » ; 36 179 en 2011
Le Samu, qui emploie aujourd’hui sur la plate-forme 14 assistants régulateurs médicaux, 3 permanenciers et 2 médecins régulateurs, a vu sur les dix dernières années les effectifs doubler. Il envisage d’ailleurs de recruter un troisième permanencier.
Côté SDIS, les effectifs de 15 personnes (8 sapeurs-pompiers professionnels, un personnel administratif, 5 chefs de salle, un chef de centre) ne devraient pas beaucoup évoluer, même si l’activité du « 18 » et du « 112 » qu’ils gèrent, croît de 4 à 5 % par an.
"Dans ce contexte de hausse d’activité, le centre de traitement et de régulation commun a tout son sens, déclare le Dr Pascal La Bleïs, médecin urgentiste, responsable du centre 15. Le SDIS nous apporte son soutien logistique et structurel.
Nous avons des locaux, une installation ultrasécurisée que nous ne pourrions pas nous offrir seuls. Nous bénéficions des compétences des informaticiens du SDIS. Enfin, la centralisation de la réception et du traitement des appels sur un même lieu permet une meilleure réponse".
Grâce à la mise en place de procédures et des protocoles d’échanges simplifiées, d’entraînements en communs, les deux partenaires affirment donner une réponse « concertée et uniforme ».
"Cela permet un meilleur diagnostic dès l’appel et un meilleur choix du vecteur d’intervention : soit envoi du camion-ambulance des sapeurs-pompiers ou du service mobile d’urgence et de réanimation, renchérit le lieutenant-colonel Xavier Pergaud, chef du groupement opération. Cela a conduit à une baisse des contentieux. Le SDIS, par exemple, gère 2 à 3 litiges par an sur une activité de 16 000 interventions",
La mutualisation permet aussi les économies d’échelle en termes de matériel : un seul enregistreur de voix, locaux techniques et réseau de transmission communs.
La convention, qui formalise le partenariat, détaille la totalité des moyens en termes de fonctionnement et d’investissement. Chacun paie au prorata du nombre de personnels.
Christiane Wanaverbecq
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