Marché de l'emploi et métiers de l'environnement : un "plus" face à la crise
Les jeunes issus des formations des métiers de l’environnement, et notamment prévention de la pollution et énergie, semblent connaître une insertion professionnelle facilitée. Une étude du Commissariat général au développement durable fait le point.

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(Mis à jour le 12/06/2020) La dégradation du marché du travail affecte l’ensemble des jeunes, quelle que soit la formation initiale suivie, même si les plus diplômés s’en sortent mieux. En étudiant leur insertion professionnelle, il semblerait que les jeunes formés dans le domaine de l'environnement "résistent" un peu mieux. Ceux issus des formations dans les domaines de la prévention des pollutions et de l’énergie connaissent une insertion professionnelle facilitée, tout comme les jeunes arrivés sur le marché du travail avec un niveau bac+2. C’est ce que nous enseigne une étude du Commissariat général au développement durable.
Des débouchés nombreux dans le secteur de l'environnement
Ces mêmes catégories portent un regard plutôt positif sur les débouchés professionnels offerts par leur formation. Pour d’autres, les difficultés d’insertion coexistent avec une vision critique de la formation ; c’est notamment le cas des femmes. Les résultats de l’enquête n’expliquent toutefois pas certains décalages observés entre la qualité de l’insertion et l’opinion sur les débouchés de la formation. En 2010, 22.500 jeunes avec ou sans diplôme ont suivi une formation environnementale (3,4% des sortants du système scolaire).
Trois ans plus tard, l'accès à l'emploi
Le CGDD les a suivis et les retrouve 3 ans plus tard :
- 48% de ces jeunes estiment que cette formation favorise l’accès à l’emploi,
- 72% d’entre eux ont un emploi (contre 69% des autres formations).
Tandis que le taux d’emploi à 3 ans des sortants de formations non environnementales chutait de 7,7 points entre 2004 et 2010, celui des jeunes formés en environnement n’accusait un recul que de 3,1%.
Conclusion : globalement, les jeunes formés aux métiers de l’environnement résistent mieux à la crise.
Fluctuations selon les métiers de l'environnement
Ces chiffres doivent être pondérés en affinant les secteurs qui recrutent le plus dans les métiers de l’environnement. Il existe aussi des variations selon les formations suivies, le niveau d’études ou le genre. Les hommes ayant un niveau d'études bac+2 portent un regard positif sur les débouchés à l'issue de leur formation. En revanche, les femmes et les personnes non-diplômées sont plus réservées.
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