Les métiers qui évoluent dans les collectivités

Certains métiers voient évoluer les compétences exigées ou le contenu de l'activité. Comme les années précédentes, les principaux métiers concernés sont liés aux ressources humaines (directeur RH et assistant RH) dans les moyennes et grandes collectivités. Dans les petites, ce sont surtout les métiers liés aux affaires administratives (secrétaire de mairie). Le métier d’agent de gestion administrative est cité quelle que soit la taille de la collectivité.

Par ailleurs, la fonction publique territoriale voit se développer de nouveaux métiers. Mais seules les moyennes et grandes collectivités en citent : ceux du secteur de l’environnement (chargé d’études environnement et conseiller environnement) arrivent en tête. Le métier de chargé de communication fait également toujours partie de cette catégorie.

"La territoriale offre des possibilités d’emploi réelles et mal connues"

Jean-François Lemmet, président de l’ANDRHDT (Association nationale des DRH des territoires)

"Toutes les collectivités ont des masses salariales contraintes. Les départs sont analysés pour voir s’ils seront remplacés. Et le cas échéant, si c’est à l’identique ou non, compte tenu de l’évolution des métiers et des mutualisations des moyens. En outre, la dématérialisation des procédures supprime un certain nombre de tâches ? et donc certains métiers de secrétaires.

En revanche, au niveau de l’encadrement, les recrutements sont importants. Ils sont aussi de plus en plus ciblés. Ingénieurs, voirie, bâtiment, sont des secteurs d’autant plus vivaces que la concurrence avec le privé a repris. Les métiers du secteur social ? puéricultrice, infirmières… ? restent insuffisamment pourvus.

À cela s’ajoutent quelques postes avec des niveaux de compétences et d’expertise élevés : les collectivités doivent savoir répondre aux évolutions des réglementations sur les marchés publics, les achats, les ressources humaines etc. Enfin, dans l’informatique il y a toujours des postes à pourvoir. La territoriale offre de réelles possibilités d’emploi, souvent mal connues des candidats potentiels qui connaissent davantage la fonction publique de l’État."

Propos recueillis en avril 2011