Agir contre l'illétrisme des agents publics avec le CNFPT

Le guide sur l'illettrisme diffusé par le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) se présente comme un mode d'emploi pour "sensibiliser, repérer et s'engager dans une démarche de formation" pour les agents concernés.

Selon l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme (ANLCI), 7% de la population de 18 à 65 ans ayant été scolarisés en France seraient illettrés. Cette part serait la même pour les agents de la fonction publique territoriale. Autre chiffre-clé :  14% des agents de catégorie C des trois fonctions publiques seraient concernés, notamment dans des métiers où "la communication écrite et orale est peu formalisée" (entretien, restauration, etc.).

Répérer les agents illettrés -  Les agents illettrés ont tout intérêt à "sortir" de cette situation, tant sur le plan professionnel que personnel. Mais souvent, ils cachent cet handicap à l'entourage, et en souffrent en silence. Pour les repérer, le CNFPT attire l'attention sur les agents qui ne partent jamais en formation, qui se trompent dans l'application des consignes ou encore qui communiquent peu avec leur hiérarchie. Ensuite, il faudra vaincre leur résistance à entreprendre une formation.

Valoriser la formation - Le guide identifie plusieurs conditions de réussite de la formation qui peut leur être proposée : par exemple, préférer des intitulés se référant aux "savoirs de base", moins stigmatisants que le mot illettrisme ou encore "créer de nouvelles situations qui permettent à l’agent de mettre en œuvre ses acquis" et d'envisager une "réorganisation du poste ou des missions".

Pour faire perdurer les apprentissages, les collectivités territoriales peuvent aussi s'appuyer sur les "ressources du territoire", telles que les médiathèques et les associations.

>> Feuilleter ou télécharger le guide du CNFPT : "L'illettrisme - Territoriaux nous agissons"