Travailler avec les chevaux : devenir maréchal des logis, comme Marie-Laure
A 31 ans, la maréchal des logis-chef, Marie-Laure Rinville, fait partie du régiment de cavalerie de la garde républicaine, subdivision de la gendarmerie nationale. Depuis l’enfance, elle monte à cheval.
« Après mon bac, j’ai passé le concours de gendarme adjoint volontaire, raconte la maréchal des logis-chef. Ma formation, je l’ai faite à l’école de Châteaulin (Finistère) (L'école de la gendarmerie de Châteaulin est placée sous l'autorité du commandement des écoles de la gendarmerie nationale. C’est l’une des quatre écoles de formation initiale des gendarmes sous-officiers de la gendarmerie nationale, avec Chaumont, Montluçon et Tulle.) et comme j’avais plusieurs diplômes équestres, on m’a proposé de servir à la cavalerie. »
Comme j’avais plusieurs diplômes équestres, on m’a proposé de servir à la cavalerie.
Marie-Laure Rinville
Pour entrer au régiment, il faut mesurer au moins 1 mètre 70, avoir son Galop 5 (Diplôme délivré par la Fédération française d'équitation (FFE) qui atteste du niveau équestre du cavalier. Il existe 9 niveaux de Galops de cavalier (Galops généraux), mais aussi des Galops spécifiques à certaines disciplines.) et avoir réussi le concours de gendarme adjoint volontaire ou de sous-officier.
Après avoir passé des tests équestres et suivi une formation complémentaire de deux mois au centre d’instruction du régiment de cavalerie de Saint-Germain-en-Laye, en Seine-et-Marne, Marie-Laure Rinville intègre un poste à cheval au sein de la garde républicaine.
La garde républicaine a pour mission, à 80 %, d’assurer la sécurité du public, lors des manifestations par exemple.
Assurer la sécurité du public - Ayant réussi le concours de sous-officier, Marie-Laure suit une formation de dix mois à l’école de Chaumont et six mois de stage complémentaire à Saint-Germain-en-Laye.
« La garde républicaine a pour mission, à 80 %, d’assurer la sécurité du public, lors des manifestations par exemple, pour canaliser la foule, explique-t-elle. A partir du grade de sous-officier, les gendarmes participent également au service d’honneur, au profit des plus hautes autorités de l’Etat, comme l’Elysée ou lors de la fête nationale. »
Nous faisons aussi des exercices pour intégrer les jeunes chevaux et les mettre dans les rangs.
Un cheval attitré - Chaque cavalier sous-officier dispose d’un cheval attitré, suivant son niveau. « Nous suivons des cours avec des maîtres de manège pour parfaire notre formation équestre, précise Marie-Laure Rinville. Nous faisons aussi des exercices pour intégrer les jeunes chevaux et les mettre dans les rangs. »
Les chevaux sont achetés à l’âge de 3 ans. Après avoir été débourrés dans le centre de Saint-Germain-en-Laye, ils poursuivent leur instruction avec les sous-officiers, au sein même de l’unité. La garde républicaine, basée à Paris et en région parisienne, compte 460 chevaux.
Formation
Situé à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Marne), le centre d'instruction du régiment de cavalerie remplit deux missions principales :
- former les gardes nouvellement affectés
- et débourrer les jeunes chevaux.
Les gardes affectés au régiment de cavalerie suivent une formation de quatre à six mois, suivant leur qualification équestre. Ce stage permet de leur inculquer les principes de l'équitation militaire et de les instruire aux missions propres de la farde : sécurité publique à cheval, service d'honneur à pied et à cheval, escortes, etc.
Pour aller plus loin
- Les métier de l'armée, dossier "Les secteurs qui recrutent"
- Références
- Découvrir le régiment de cavalerie, sur le site web de la gendarmerie nationale
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